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Ces pages ont été choisies pour leur charme et comme l’excellent exemplaire d’un genre difficile. Elles sont extraites des Visions d’Anne Catherine Emmerich. On ne se méprendra pas sur leur signification. Les seuls évangiles canoniques, interprétés par l’Église, sont la règle de notre foi en ce qui regarde les mystères de l’enfance de Jésus. Comment interdire, cependant, aux âmes pieuses de suppléer aux silences de l’évangile et de se représenter avec un plus grand détail les événements dont elles ont fait leurs délices ? Pourvu qu’on y procède avec respect, que l’on observe la vraisemblance et le bon goût, il n’y a rien que de légitime dans une telle tentative.
Connue pour ses visions sur la vie de Jésus, la mystique Anne Catherine Emmerich (1774-1824) l’est moins pour son humble vie de religieuse augustine en proie à bien des épreuves. Béatifiée en 2004, l’Église fête sa mémoire le 9 février.